C’est à travers cette chanson sur YouTube que WHG souhaite joyeuse fête d’indépendance à tous congolaises et congolais!!!

On se rappelle des Héros PatriceOn se rappelle des Héros Patrice Emery Lumumba et de Mzee Laurent Désiré Kabila qui avaient beaucoup milité pour un Congo libre et Prosper.

Au cours de cette cérémonie qui marque la naissance du Congo indépendant, Patrice Emery Lumumba prend en effet la parole alors que cela n’était pas prévu dans le programme. Il prononce alors un discours très critique sur le bilan de la colonisation belge. Alors que le roi Baudoin loue l’action de la Belgique et perçoit l’indépendance comme « l’aboutissement de l’œuvre conçue par le génie du roi Léopold II », le leader du MNC prononce un discours très critique et qui enchante les populations congolaises. « Ce que fut notre sort en 80 ans de régime colonialiste, nos blessures sont trop fraîches et trop douloureuses encore pour que nous puissions les chasser de notre mémoire. Cette indépendance du Congo, si elle est proclamée aujourd’hui dans l’entente avec la Belgique, pays ami avec qui nous traitons d’égal à égal, nul Congolais digne de ce nom ne pourra jamais oublier cependant que c’est par la lutte qu’elle a été conquise. », lance-t-il ce jour-là. Un propos qui contraste fortement avec les propos mesurés du président Joseph Kasa Vubu.

En ce 30 juin 1960, le roi Baudoin est ulcéré par le discours anticolonialiste de Patrice Emery Lumumba. Jugeant le gouvernement belge de l’époque trop timoré par rapport aux nationalistes congolais, il va tenter de le faire tomber, en vain. Il parvient cependant à faire nommer l’un de ses fidèles, Harold d’Aspremont Lynden, comme ministre des Affaires africaines. Mais il n’a qu’une obsession, en finir avec Patrice Emery Lumumba. Ce dernier est pris de court par une mutinerie de soldats congolais et leurs exactions contre les colons belges en juillet 1960. Lumumba fait appel à la troupe à Léopoldville et envisage la mise en place d’un protectorat militaire belge sur l’ensemble du pays. Le 15 août 1960, les autorités belges poussent le président Joseph Kasa-Vubu à démettre le premier ministre Patrice Emery Lumumba. C’est chose faite le 5 septembre.
Lumumba est ensuite arrêté fin 1960. Il est transporté à Elisabethville, l’actuelle Lubumbashi, où il est assassiné le 17 janvier 1961, avec deux de ses compagnons de lutte, Maurice Mpolo et Joseph Okito. Les hommes choisis pour commettre ces crimes sont des séparatistes de la région du Katanga (sud), avec l’appui de mercenaires belges. Dissous dans de l’acide, le corps du héros de l’indépendance congolaise n’a jamais été retrouvé. Il a fallu plusieurs décennies pour découvrir, en 2016, que des restes humains avaient été conservés en Belgique. L’ancien policier belge Gérard Soete, qui avait activement participé à l’élimination de Patrice Emery Lumumba, brise le secret et s’en vante dans les médias. En 2000-2001, une commission d’enquête parlementaire « a conclu que le gouvernement belge avait fait manifestement peu de cas de l’intégrité physique de Patrice Lumumba et qu’après son assassinat, ce même gouvernement a délibérément répandu des mensonges sur les circonstances de son décès ».

Lumumba est ensuite arrêté fin 1960. Il est transporté à Elisabethville, l’actuelle Lubumbashi, où il est assassiné le 17 janvier 1961, avec deux de ses compagnons de lutte, Maurice Mpolo et Joseph Okito. Les hommes choisis pour commettre ces crimes sont des séparatistes de la région du Katanga (sud), avec l’appui de mercenaires belges. Dissous dans de l’acide, le corps du héros de l’indépendance congolaise n’a jamais été retrouvé. Il a fallu plusieurs décennies pour découvrir, en 2016, que des restes humains avaient été conservés en Belgique. L’ancien policier belge Gérard Soete, qui avait activement participé à l’élimination de Patrice Emery Lumumba, brise le secret et s’en vante dans les médias. En 2000-2001, une commission d’enquête parlementaire « a conclu que le gouvernement belge avait fait manifestement peu de cas de l’intégrité physique de Patrice Lumumba et qu’après son assassinat, ce même gouvernement a délibérément répandu des mensonges sur les circonstances de son décès ».
Laurent à son tour

Mardi 16 janvier 2001, aux environs de 13 heures. Laurent-Désiré Kabila travaille dans son bureau, au palais de Marbre, situé dans le quartier huppé de Binza, sur les hauteurs de Kinshasa. Dans la matinée, le président congolais a accordé quelques audiences. « La routine », assure un collaborateur. Des hommes d’affaires, quelques politiciens. Rien de plus.

À l’heure du déjeuner, il reçoit son conseiller économique, Mota, qui doit normalement l’accompagner le lendemain à Yaoundé, où le président prévoit de retrouver ses pairs africains et français pour le XXIe sommet Afrique-France.

Parvenu au pouvoir en mai 1997, après avoir délogé le maréchal Mobutu, Kabila a travaillé, dans un premier temps, au palais de la Nation, à proximité du fleuve qui sert de frontière naturelle entre l’ex-Zaïre et le Congo-Brazzaville.Economie
La République démocratique du Congo (RDC) est considérée comme l’un des pays les plus riches d’Afrique en termes de ressources naturelles, et abrite le fleuve Congo, le deuxième plus long fleuve d’Afrique, qui possède un important potentiel hydroélectrique. Selon les estimations, il pourrait produire jusqu’à 100 000 MW, soit près d’un tiers du potentiel hydroélectrique total de l’Afrique.Ayant attiré les puissances européennes dans sa région du sud-est du Katanga dès le 19e siècle, la République démocratique du Congo est depuis longtemps riche en ressources naturelles, avec d’immenses réserves minérales dispersées dans tout le pays.La région du Katanga abrite un éventail de minéraux allant du cuivre au zinc en passant par le cassitérite, le manganèse, le charbon, l’or, le cadmium et l’uranium, et il est le plus grand producteur de cobalt au monde. L’industrie minière du pays est appelée à gagner encore plus d’i fluence avec la croissance exponentielle prévue de la demande de batteries pour véhicules électriques (VE), dont le cobalt est un composant essentiel. Une variété de minéraux tels que le béryl, l’or et la cassitérite peuvent également être trouvés en grande quantité à l’ouest du lac Kivu, au nordouest du Katanga.Les diamants de qualité gemme et le minerai de fer se trouvent dans le centre-sud du pays, tandis que les diamants industriels sont abondants dans les régions centrales. La partie nord-est du pays contient des gisements d’or, de charbon et de minerai de fer, tandis que la région nord-ouest contient de l’or, de la monazite et des diamants.
Le lac Kivu, que se partagent la RDC et le Rwanda, contient de grandes quantités de biogaz et de méthane résultant de l’activité volcanique et de la dégradation des matières organiques à la surface du lac.
Selon les estimations, le lac contient jusqu’à 60 milliards de mètres cubes de méthane et 300 milliards de mètres cubes de dioxyde de carbone qui pourraient être transformés en grandes quantités de gaz naturel. La région côtière est une zone particulièrement prometteuse en matière d’exploration et de production d’hydrocarbures. Alors que la bauxite et l’or peuvent être trouvés sur la terre ferme, la zone maritime de la RDC recèle des gisements de pétrole considérables. Le pays produit actuellement 25 000 barils de pétrole par jour, et les réserves prouvées sont estimées à 180 millions de barils. Cependant, les estimations des réserves totales de pétrole dépassent les cinq milliards de barils et pourraient atteindre jusqu’à 20 milliards de barils. Un tel chiffre positionnerait la RDC comme le deuxième plus grand détenteur de pétrole en Afrique subsaharienne, juste derrière le Nigeria.Nécessité de diversificationL’agriculture et l’exploitation minière constituent l’épine dorsale de la structure économique de la RDC, car la première fournit les deux tiers des emplois disponibles et la seconde représente 90 % des recettes d’exportation du pays. Si les conditions du marché créent des opportunités majeures dans le domaine des batteries pour VE, par exemple, l’économie du pays a besoin de se diversifier pour améliorer sa résilience, son accès aux services publics de base et ses conditions de vie, tout en augmentant son influence sur la scène industrielle Africaine et mondiale.
Le gouvernement a déclaré que la diversification économique serait une priorité absolue dans les années à venir, avec un accent particulier sur le développement du secteur du pétrole et du gaz. À ce jour, la RDC se situe au 12e rang des producteurs de pétrole africains, avec 25 000 barils par jour produits à partir de champs en déclin exploités par la société indépendante Perenco.
Un nouveau gouvernement a été institué en janvier 2019, ce que les parties prenantes voient comme une opportunité majeure pour revitaliser le secteur pétrolier. En avril 2019, le gouvernement de la RDC a annoncé qu’il mettrait 38 blocs de pétrole en vente aux enchères. En mai 2020, S.E. Rubens Mikindo Muhima, ministre des hydrocarbures, a annoncé que le Conseil des ministres avait accepté de lancer un processus d’appel d’offres pour l’attribution de certains blocs aux opérateurs pétroliers.
Le gouvernement fait également des progrès décisifs dans le domaine de la monétisation du gaz naturel. En août 2020, S.E. le président Félix Tshisekedi a exhorté son administration à accélérer la procédure d’octroi des permis et des processus juridiques liés à la valorisation du gaz naturel produit onshore. Cette annonce s’inscrit dans le cadre des objectifs du pays en matière de leadership, à savoir l’accès universel à l’électricité d’ici 2035.
L’ambition énergétique de la RDC ne se limite pas au gaz naturel et au pétrole. On estime que le pays détient un tiers du potentiel hydroélectrique total de l’Afrique. Aujourd’hui, seulement 2,5 % de ce potentiel est exploité pour créer de l’électricité. Les principaux projets en cours comprennent le barrage Inga III, d’une capacité de 4,8 GW, qui fait partie du grand projet Inga qui pourrait à terme satisfaire jusqu’à 40 % de la demande énergétique de l’Afrique.
D’autres sources d’énergie renouvelables sont en cours de développement, comme le solaire : le projet “Kinshasa Solar City” vise à construire plusieurs centrales solaires d’une capacité totale de 1 000 MW. Alors que l’exploitation minière continue d’apporter une stabilité économique et que l’agriculture stimule la création d’emplois locaux, l’avenir de la RDC ne peut être envisagé qu’à travers les opportunités de croissance procurées par son sol riche en minéraux et son potentiel en hydrocarbures. Le développement de ces industries, ainsi que celui des énergies renouvelables, sera déterminé par l’engagement du gouvernement à attirer les investissements étrangers, à améliorer son climat commercial et à créer un cadre durable, rentable et à long terme.

Lu

ba.

On se rappelle des Héros Patrice Emery Lumumba et de Mzee Laurent Désiré Kabila qui avaient beaucoup milité pour un Congo libre et Prosper.

Au cours de cette cérémonie qui marque la naissance du Congo indépendant, Patrice Emery Lumumba prend en effet la parole alors que cela n’était pas prévu dans le programme. Il prononce alors un discours très critique sur le bilan de la colonisation belge. Alors que le roi Baudoin loue l’action de la Belgique et perçoit l’indépendance comme « l’aboutissement de l’œuvre conçue par le génie du roi Léopold II », le leader du MNC prononce un discours très critique et qui enchante les populations congolaises. « Ce que fut notre sort en 80 ans de régime colonialiste, nos blessures sont trop fraîches et trop douloureuses encore pour que nous puissions les chasser de notre mémoire. Cette indépendance du Congo, si elle est proclamée aujourd’hui dans l’entente avec la Belgique, pays ami avec qui nous traitons d’égal à égal, nul Congolais digne de ce nom ne pourra jamais oublier cependant que c’est par la lutte qu’elle a été conquise. », lance-t-il ce jour-là. Un propos qui contraste fortement avec les propos mesurés du président Joseph Kasa Vubu.

En ce 30 juin 1960, le roi Baudoin est ulcéré par le discours anticolonialiste de Patrice Emery Lumumba. Jugeant le gouvernement belge de l’époque trop timoré par rapport aux nationalistes congolais, il va tenter de le faire tomber, en vain. Il parvient cependant à faire nommer l’un de ses fidèles, Harold d’Aspremont Lynden, comme ministre des Affaires africaines. Mais il n’a qu’une obsession, en finir avec Patrice Emery Lumumba. Ce dernier est pris de court par une mutinerie de soldats congolais et leurs exactions contre les colons belges en juillet 1960. Lumumba fait appel à la troupe à Léopoldville et envisage la mise en place d’un protectorat militaire belge sur l’ensemble du pays. Le 15 août 1960, les autorités belges poussent le président Joseph Kasa-Vubu à démettre le premier ministre Patrice Emery Lumumba. C’est chose faite le 5 septembre.
Lumumba est ensuite arrêté fin 1960. Il est transporté à Elisabethville, l’actuelle Lubumbashi, où il est assassiné le 17 janvier 1961, avec deux de ses compagnons de lutte, Maurice Mpolo et Joseph Okito. Les hommes choisis pour commettre ces crimes sont des séparatistes de la région du Katanga (sud), avec l’appui de mercenaires belges. Dissous dans de l’acide, le corps du héros de l’indépendance congolaise n’a jamais été retrouvé. Il a fallu plusieurs décennies pour découvrir, en 2016, que des restes humains avaient été conservés en Belgique. L’ancien policier belge Gérard Soete, qui avait activement participé à l’élimination de Patrice Emery Lumumba, brise le secret et s’en vante dans les médias. En 2000-2001, une commission d’enquête parlementaire « a conclu que le gouvernement belge avait fait manifestement peu de cas de l’intégrité physique de Patrice Lumumba et qu’après son assassinat, ce même gouvernement a délibérément répandu des mensonges sur les circonstances de son décès ».

Lumumba est ensuite arrêté fin 1960. Il est transporté à Elisabethville, l’actuelle Lubumbashi, où il est assassiné le 17 janvier 1961, avec deux de ses compagnons de lutte, Maurice Mpolo et Joseph Okito. Les hommes choisis pour commettre ces crimes sont des séparatistes de la région du Katanga (sud), avec l’appui de mercenaires belges. Dissous dans de l’acide, le corps du héros de l’indépendance congolaise n’a jamais été retrouvé. Il a fallu plusieurs décennies pour découvrir, en 2016, que des restes humains avaient été conservés en Belgique. L’ancien policier belge Gérard Soete, qui avait activement participé à l’élimination de Patrice Emery Lumumba, brise le secret et s’en vante dans les médias. En 2000-2001, une commission d’enquête parlementaire « a conclu que le gouvernement belge avait fait manifestement peu de cas de l’intégrité physique de Patrice Lumumba et qu’après son assassinat, ce même gouvernement a délibérément répandu des mensonges sur les circonstances de son décès ».
Laurent à son tour

Mardi 16 janvier 2001, aux environs de 13 heures. Laurent-Désiré Kabila travaille dans son bureau, au palais de Marbre, situé dans le quartier huppé de Binza, sur les hauteurs de Kinshasa. Dans la matinée, le président congolais a accordé quelques audiences. « La routine », assure un collaborateur. Des hommes d’affaires, quelques politiciens. Rien de plus.
À l’heure du déjeuner, il reçoit son conseiller économique, Mota, qui doit normalement l’accompagner le lendemain à Yaoundé, où le président prévoit de retrouver ses pairs africains et français pour le XXIe sommet Afrique-France.

Parvenu au pouvoir en mai 1997, après avoir délogé le maréchal Mobutu, Kabila a travaillé, dans un premier temps, au palais de la Nation, à proximité du fleuve qui sert de frontière naturelle entre l’ex-Zaïre et le Congo-Brazzaville.

Economie
La République démocratique du Congo (RDC) est considérée comme l’un des pays les plus riches d’Afrique en termes de ressources naturelles, et abrite le fleuve Congo, le deuxième plus long fleuve d’Afrique, qui possède un important potentiel hydroélectrique. Selon les estimations, il pourrait produire jusqu’à 100 000 MW, soit près d’un tiers du potentiel hydroélectrique total de l’Afrique.

Ayant attiré les puissances européennes dans sa région du sud-est du Katanga dès le 19e siècle, la République démocratique du Congo est depuis longtemps riche en ressources naturelles, avec d’immenses réserves minérales dispersées dans tout le pays.

La région du Katanga abrite un éventail de minéraux allant du cuivre au zinc en passant par le cassitérite, le manganèse, le charbon, l’or, le cadmium et l’uranium, et il est le plus grand producteur de cobalt au monde. L’industrie minière du pays est appelée à gagner encore plus d’i fluence avec la croissance exponentielle prévue de la demande de batteries pour véhicules électriques (VE), dont le cobalt est un composant essentiel. Une variété de minéraux tels que le béryl, l’or et la cassitérite peuvent également être trouvés en grande quantité à l’ouest du lac Kivu, au nordouest du Katanga.

Les diamants de qualité gemme et le minerai de fer se trouvent dans le centre-sud du pays, tandis que les diamants industriels sont abondants dans les régions centrales. La partie nord-est du pays contient des gisements d’or, de charbon et de minerai de fer, tandis que la région nord-ouest contient de l’or, de la monazite et des diamants.
Le lac Kivu, que se partagent la RDC et le Rwanda, contient de grandes quantités de biogaz et de méthane résultant de l’activité volcanique et de la dégradation des matières organiques à la surface du lac.
Selon les estimations, le lac contient jusqu’à 60 milliards de mètres cubes de méthane et 300 milliards de mètres cubes de dioxyde de carbone qui pourraient être transformés en grandes quantités de gaz naturel. La région côtière est une zone particulièrement prometteuse en matière d’exploration et de production d’hydrocarbures. Alors que la bauxite et l’or peuvent être trouvés sur la terre ferme, la zone maritime de la RDC recèle des gisements de pétrole considérables. Le pays produit actuellement 25 000 barils de pétrole par jour, et les réserves prouvées sont estimées à 180 millions de barils. Cependant, les estimations des réserves totales de pétrole dépassent les cinq milliards de barils et pourraient atteindre jusqu’à 20 milliards de barils. Un tel chiffre positionnerait la RDC comme le deuxième plus grand détenteur de pétrole en Afrique subsaharienne, juste derrière le Nigeria.

Nécessité de diversification

L’agriculture et l’exploitation minière constituent l’épine dorsale de la structure économique de la RDC, car la première fournit les deux tiers des emplois disponibles et la seconde représente 90 % des recettes d’exportation du pays. Si les conditions du marché créent des opportunités majeures dans le domaine des batteries pour VE, par exemple, l’économie du pays a besoin de se diversifier pour améliorer sa résilience, son accès aux services publics de base et ses conditions de vie, tout en augmentant son influence sur la scène industrielle Africaine et mondiale.
Le gouvernement a déclaré que la diversification économique serait une priorité absolue dans les années à venir, avec un accent particulier sur le développement du secteur du pétrole et du gaz. À ce jour, la RDC se situe au 12e rang des producteurs de pétrole africains, avec 25 000 barils par jour produits à partir de champs en déclin exploités par la société indépendante Perenco.
Un nouveau gouvernement a été institué en janvier 2019, ce que les parties prenantes voient comme une opportunité majeure pour revitaliser le secteur pétrolier. En avril 2019, le gouvernement de la RDC a annoncé qu’il mettrait 38 blocs de pétrole en vente aux enchères. En mai 2020, S.E. Rubens Mikindo Muhima, ministre des hydrocarbures, a annoncé que le Conseil des ministres avait accepté de lancer un processus d’appel d’offres pour l’attribution de certains blocs aux opérateurs pétroliers.
Le gouvernement fait également des progrès décisifs dans le domaine de la monétisation du gaz naturel. En août 2020, S.E. le président Félix Tshisekedi a exhorté son administration à accélérer la procédure d’octroi des permis et des processus juridiques liés à la valorisation du gaz naturel produit onshore. Cette annonce s’inscrit dans le cadre des objectifs du pays en matière de leadership, à savoir l’accès universel à l’électricité d’ici 2035.
L’ambition énergétique de la RDC ne se limite pas au gaz naturel et au pétrole. On estime que le pays détient un tiers du potentiel hydroélectrique total de l’Afrique. Aujourd’hui, seulement 2,5 % de ce potentiel est exploité pour créer de l’électricité. Les principaux projets en cours comprennent le barrage Inga III, d’une capacité de 4,8 GW, qui fait partie du grand projet Inga qui pourrait à terme satisfaire jusqu’à 40 % de la demande énergétique de l’Afrique.
D’autres sources d’énergie renouvelables sont en cours de développement, comme le solaire : le projet “Kinshasa Solar City” vise à construire plusieurs centrales solaires d’une capacité totale de 1 000 MW. Alors que l’exploitation minière continue d’apporter une stabilité économique et que l’agriculture stimule la création d’emplois locaux, l’avenir de la RDC ne peut être envisagé qu’à travers les opportunités de croissance procurées par son sol riche en minéraux et son potentiel en hydrocarbures. Le développement de ces industries, ainsi que celui des énergies renouvelables, sera déterminé par l’engagement du gouvernement à attirer les investissements étrangers, à améliorer son climat commercial et à créer un cadre durable, rentable et à long terme.

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